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Vivre et s'installer en Espagne


post  Quelles sont aujourdhui les opportunités du marché immobilier espagnol, pour un retraité qui vient investir et s'y installer ? L'époque où l'on pouvait se payer une "petite maison blanche au soleil" pour 300 ou 400'000 francs (français) est hélas bien révolue, et il faut s'attendre à devoir faire aujourd'hui un investissement presqu'aussi important qu'en France surtout si on recherche une situation privilégiée (vue sur mer, piscine...).

En fouillant les catalogues immobiliers sur internet, il arrive tout de même qu'apparaisse une "perle rare", mais le candidat à la propriété en Espagne doit alors savoir qu'il n'est sans doute pas le seul à l'avoir repérée, et qu'il va devoir prendre une décision rapide, après visite sur place, évidemment.
Par la suite, l'avantage réside surtout dans un coût de la vie plus bas qu'en France (environ 25%), une fiscalité un peu plus modérée, et une météo plus généreuse. 

Quelle fourchette de prix pour investir dans un trois pièces ?
Cela dépend fortement de la région et de l'équipement (ascenseur, place de parc ou de garage), mais en général, pour un appartement ou un pavillon mitoyen de deux chambres à coucher, il faut compter à partir de 140'000 euros, jusqu'à 300'000 ou au-delà. Notez que nous avons actuellement au catalogue un pavilllon mitoyen de 50 m² avec deux chambres, salon-cuisine et salle de bain, dans un lotissement absolument charmant, pour 80'000 euros, mais il s'agit d'une part de co-propriété ne pouvant faire l'objet d'un prêt hypothécaire, d'où un prix plus bas que d'habitude.
Pour une petite maison indépendante de 80 m², on ne trouve pratiquement plus rien en-dessous de 250'000 euros, sauf dans l'arrière-pays, où nous avons quelques objets en-dessous de 200'000 euros.

Comment font les Espagnols pour se loger ? Eh bien, 85% d'entre eux sont propriétaires, environ 7% sont locataires (malgré tout, et la plupart du temps avec des garanties très solides, de l'employeur ou d'un service social par exemple) et le 8% restant reste chez ses parents jusqu'à avoir les moyens de se payer son propre logement avec, vu les prix actuels, des hypothèques toujours plus longues. Faute de pouvoir se loger, les jeunes quittent leurs parents à 32 ans en moyenne, en Espagne. Au final, il est donc très difficile de louer à l'année. L'un de mes correspondants accepte parfois de faire des contrats mensuels renouvelables, sans limitation de durée du renouvellement tant que tout se passe bien.
 


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