Le Portage Salarial à l’International pour des missions de courtes durées est il un Outil ou un Moyen intéressant ?
Telles sont les questions que l’on peut se poser. Mais avant toute chose il est nécessaire de se remémorer quelques grands principes sur le portage salarial : quelles sont les prestations concernées, que recherche le Porté ou les entreprises.
Rappelons que le concept du portage consiste à trouver des missions tout en faisant assumer toutes les formalités administratives et sociales par une société spécialisée.
Tout d’abord pour faire de l’international cela ne s’improvise pas et il faut avoir des compétences affirmées avec surtout un vécu d’une ou plusieurs expériences car chaque mission ne sera réussie que si les objectifs sont atteints. Le portage concerne essentiellement des prestations intellectuelles dans tous les domaines mais avec des prédominances pour la communication, la formation, les RH, l’informatique, l’organisation et le conseil.
mais aussi ...
Néanmoins des compétences techniques pointues (électronique par ex) peuvent s’exercer par l’intermédiaire du portage salarial. En tout état de cause il y a un certains nombres de professions dans certains pays que l’on ne peut pas exercer librement car elles sont soumises soit à autorisation soit à un agrément professionnel ou administratif et dans ce cas elles sont exclues du champ du portage salarial il est
donc prudent de se renseigner auparavant.
Quelques chiffres sur la population de portés en France et dans la CEE traduisent un accroissement très important de ceux-ci et qu’en France leur nombre ne peut qu’augmenter mais aussi que leur utilisation dans le cadre de prestations à l’international dans certains pays ayant soit une culture internationale (UK) soit de nombreuses PME/PMI exportatrices (Allemagne) est reconnue :
.En France* :
.18000 portés dont 10000 cadres
.60 % de progression en 2 ans
.A l’étranger* :
UK 100 000 portés
GER 80 000 portés
USA 400 000 portés
*source : Syndicat des entreprises de Portage Salarial 2001
C’est pourquoi le gouvernement français a récemment annoncé une séries de mesures de soutien à l’exportation (comme par exemples: le crédit d’impôt pour dépenses de prospection commerciale dans la CEE, les salariés domiciliés en France d’employeurs y étant établis passant plus de 120 jours à l’étranger sur 12 mois consécutifs seraient exonérés sur la part du salaire correspondant au temps passé
à l’étranger) qui vont dans le sens d’utiliser des spécialistes ou experts internationaux ouvrant ainsi au portage des nouveaux marchés par sa souplesse, la rapidité de sa mise en place et son moindre coût.