Tourisme santé


Si depuis la nuit des temps, le tourisme constitue pour le commun des mortels, un élément de loisirs,  la découverte de nouvelles cultures.
D'autres décident simplement de voyager en effectuant parfois de très longs trajets,
en quête de meilleurs soins dans un autre pays et profiter pour se faire soigner à coûts modérés.

Se soigner à l'étranger ou utiliser les solutions médicales moins chères (low cost)


De nos jours, un nombre toujours croissant de touristes patients, clientèle internationale, expatriés, optent pour le tourisme médical, souvent dispensé (low cost). Et parmi les différentes raisons qui ont contribué à faire fleurir le tourisme médical , souvent proposé via internet donc très facile d'accès, à part le coût très avantageux de certains actes médicaux (soins dentaires ou ophtalmologiques) est le phénomène de banalisation de la chirurgie, classifiée de confort, dans les pays émergents, (liposuccions, implants mammaires et chirurgies esthétiques y sont proposés à prix cassés), mais également pour pallier aux carences des systèmes médicaux occidentaux qui demandent souvent un long délai d'attente avant l'accès aux soins si ce n'est la non prise en charge de certaines interventions.

Si pendant longtemps, les soins dans les hôpitaux des pays riches (souvent bien équipés en matériels à la pointe de la technologie), très prisés par la clientèle fortunée, constituaient les premières formes du tourisme médical (qui se chiffre à environ 4% du tourisme mondial actuellement),
Paradoxalement, à présent, grâce à l'avènement du nouveau business des solutions médicales low cost, communément appelé "tourisme médical ", ce genre de tourisme se tourne plutôt vers les pays émergents et facilité l'accès aux patients aux revenus modestes.

Destinés désormais aux couches moyennes de la population qui ont tendance à rechercher des soins à moindre coût à l'étranger, ce type de tourisme constitue un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Et le cas des ressortissants de l'Union Européenne, qui ont souvent le privilège de se faire rembourser grâce à leur régime d'assurance maladie, ou leur politique d'assurance complémentaire, a fait exploser la demande. Qui plus est, se retrouve accentué par le contexte des Américains, dont près 180 millions ne sont couverts par aucune assurance du tout en matière de santé ou du moins partiellement. Bien que, pour l'instant, le secteur ne soit que très peu exploité, il n'en demeure pas moins voué à un avenir doré. Car d'après la tendance et les statistiques, ce genre de tourisme engrange de plus en plus de demande chaque année. Si le XX ème siècle a connu le balbutiement et l'essor de la médecine moderne, le XXI ème siècle sera, par contre, sous le signe du tourisme médical de masse.

De plus, le continent Asiatique qui a un très fort potentiel (surtout l'Inde, un des leaders qui propose les offres les plus attractives sur le marché du tourisme médical mondial) déploient des efforts considérables pour s'accaparer cette manne financière touristique de plus en plus importante. Et il faut dire que, en plus des perspectives favorables au tourisme médical, grâce à l'évolution des sociétés postmodernes, la culture de consommation, la mondialisation des pratiques de la médecine et de la chirurgie, et surtout du marché des solutions médicales low cost, le secteur a encore de beaux jours devant lui.  
Destinations très prisées par la clientèle internationale, les expatriés, des interventions à prix discount : Costa Rica, l’Inde, Israël, la Malaisie, le Mexique, Singapour, la Corée du Sud, Taiwan, Thaïlande, Turquie, États-Unis, Singapour

Mis à part le savoir faire et la compétence des praticiens, dont la plupart ont reçus leurs formations dans les facultés de médecine des pays riches (grâce à l'harmonisation des formations). Ce qui motive surtout cette pratique, c'est sans aucun doute la qualité des interventions pour un coût de 70 à 80% inférieurs donc bien moins chères que celles proposées dans les hôpitaux des pays développés. Et face à l'importance croissante de la demande en matière d'actes médicaux à l'étranger, on assiste actuellement à l'apparition d'une nouvelle forme de tourisme et la formation de nouvelles destinations spécialisées dans le cadre du tourisme médical.

Pour ne citer que des exemples : l'Amérique Latine, l'Asie ou aussi l'Afrique du Nord, où le tourisme médical se spécialise principalement sur le confort (esthétisme). Ces régions déploient en ce moment des moyens considérables afin de combler les lacunes et carrément rivaliser avec le secteur médical occidental et leur système défaillant. On peut, dans ce cas, d'ores et déjà prévoir que, d'ici une dizaine d'année, les chiffres correspondant à ce phénomène seront encore considérablement revus à la hausse. Si les candidats pour le tourisme médical sont de plus en plus nombreux de nos jours pour porter leur choix de se faire soigner dans un autre pays, par souci de moyens financiers.

Risques du tourisme médical



La pratique n'en demeure toutefois pas sans risque, car dans le cas d'interventions chirurgicales réalisées à l'étranger, qui ne posent généralement pas de problèmes. Le suivi ou la surveillance post opératoire est une toute autre histoire. Car dans la plupart des situations, une complication, ne survient en moyenne que dans les trois semaines suivant l'opération, alors que, dans le cas d'une intervention plastique, l'hospitalisation ne dure qu'une semaine au plus. Et les frais d'hospitalisation pour cause de complications et dues aux infections contractées lors d'une chirurgie esthétique (exempté le cas d'une admission en soins intensifs) ne sont guère garantit par l'assurance maladie. Et si dans l'Espace Economique Européenne, la forme du tourisme médical est plus ou moins soumis à une réglementation rigoureuses, pour ce qui est des pays émergents, par contre, aucun encadrement n'est prévu. Et aucune réparation n'est garantie aux patients victimes de problèmes en cas d'accident médical ou d'incident post opératoires. Mais, pour qu'une intervention se passe dans de bonnes conditions, et que le patient se sente en sécurité, le secteur se doit d'intégrer une déontologie en plus de l'instauration de règles très strictes qui encadre la profession.

Dans le cas de la France, par exemple, en ce qui concerne la chirurgie esthétique, le patient a libre arbitre, non seulement, concernant le choix d'un chirurgien assuré et homologué par l'Ordre, en plus d'un raisonnable temps de réflexion et d'un devis détaillé et précis, mais également une éventuelle prise en charge des complications post opératoires par le même praticien.

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